Groupie hystérixx |
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Inscription: Aoû 12, 2006 23:09 Messages: 3573 Localisation: Paris
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si tu parle "post" LZ, moi je préferes ce qu'il en fait maintenant, qui se rapproche plus du blues de base, en mélangeant encore l'esprit LZ, plus la guitare orientale, bref, le mélange parfait
mais brisons là, ce n'est plus le propos, car:
Dom's 7 - Tangerine :
ne toute petite intro ratée, et puis hop, nous voilà partis pour de vrai dans un très joli morceau folky que "Down by the seaside" me rappela quelques années plus tard...de la belle guitare acoustique, un Plant au zénith, un Bonzo bien discret et une bien belle ligne Jonesyène...et puis ce court morceau offre en son milieu un superbe solo de Page et ça y est déjà, le petit conte de la mandarine est déjà terminé.... Adorables ces 3 mn si vite passées....
pierrou Tangerine
Déjà, il y a ce son, très ample, très aérien, de la guitare acoustique qui entame le titre en solo. Sur le couplet, au lieu de la mettre en sourdine pour laisser le beau rôle au beau Robert, très très à l'aise dans le registre champêtre, la piste instrumentale se dédouble, au moyen de quelques magnifiques notes de mandoline venues d'un autre âge. Vient alors se poser sur la chanson ce refrain moëlleux, que rien, pourtant, ne prédisposait à arriver là. Car avec sa pedal-steel (décidément, en 1970, Jimmy Page peut tout jouer) aux racines country, sa rythmique tranquille et ses harmonies vocales "californiennes", façon Steve Miller Band, si on veut, il pourrait sembler en contradiction avec les influences folk anglaises du couplet, et même en contradiction avec lui-même. Mais voilà, comme pour tous les meilleurs morceaux de Led Zeppelin, ce genre de considération ne vient même pas à l'esprit de celui qui les écoute. Bonham est à l'image du morceau, il a trouvé, sans même la chercher, la quadrature du cercle, frappe-t-il fort? Doucement? On ne sait pas vraiment, il joue ce qu'il faut jouer, c'est tout. Le folk zeppelinien, donc... Même s'il affectionne les instruments anachroniques et les paroles façon gentilhomme précieux, ce folk-là a les deux pieds dans le présent, le solo en slide, gras, sourd, plein d'écho, sur ce morceau, prouvant que les quatre hommes n'ont que faire des dogmes en vigueur et ne joueront que ce qui conviendra le mieux à leurs si belles chansons. La chanson finit sur une plage instrumentale relativement longue, en proportion du reste, et très recherchée, qui achève de nous charmer. Et le plaisir est encore plus grand quand on sait que le morceau qui suit est dans la même veine douce-amère...
pour ma par, certes elle est plus lègeres que les autres, mais j'aime bien cette jolie petite fontaine rafraichissante..
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