the battle of evermore
voila le LZ que j'aime, qui m'a tant émue, remuée, comme aucun autre groupe, passer de R&R a battle of evermore, qui d'autre sait faire ça avec autant de richesse, et cette voix extraordinnaire! on passe direct au moyen âge chez les celtes, les princes et les chevaliers, on entre dans le rêve, sur l'île de Faintasy ou Avalon, bref.... the battle of evermore, pour moi, est un titre magnifique..MAGIQUE
les réference de ce titre, ben je suppose la musique celte, et le Seigneur de Anneaux..
Dom's 3 - The Battle Of Evermore :
Ce morceau, je l'ai découvert avant ceux de Led Zep III, je le trouve superbe mais également assez inquiétant par le tragique qu'il suggère, il a une épaisseur et une odeur folky donnée par les instruments acoustiques, la mandoline de Jonesy, la guitare de Page, et l'apport vocal de Sandy Denny, la femme au catogan et aux lunettes ovales comme on l'appelait à l'époque, sert beaucoup la diction chevaleresque de Plant. Ce morceau est plus puissant et "définitif" que certains assez comparables de LZIII. Alors oui on se trouve dans une sorte de conte de fées. Nous nous trouvons aussi dans de la "chanson de geste" moyen-ageuse, avec de forte odeurs tourbées, des odeurs de poudre à canons, je repense à ces torrents impétueux vus il y a quelques années en Ecosse dont l'eau tourbillonnante était marron foncée comme quelques single malts délicieux qui "brillent" mais ne "brûlent" pas, je pense aussi aux premières images de la vidéo du Unledded de Page et Plant en plein dans la nature verte qui semble presque étouffante tellement elle est pure. En fait, ce morceau me provoque l'apparition de petites chandelles en plein dans les yoeux, comme s'il y avait trop d'oxygène pour respirer... Belle bataille à l'issue de laquelle je me réjouis toujours de ressortir vaincu !
Pierrou
The Battle of Evermore
Changement de décor. D'une brume légère joliment tissée à la mandoline émerge un monde merveilleux peuplé de trolls, de gnomes et de toute une clique heroic fantasy, dont Plant était alors (malheureusement?) friand. De quoi faire rêver, dans les écoles d'ingénieurs, les amateurs de jeux de rôles à catogan et à petites lunettes ovales. De quoi, aussi, inspirer toute une tripotée de groupes de heavy metal que le ridicule a fini par tuer. Mais bon, parlons plutôt de la chanson. Déjà, on est content d'y retrouver une amie, la grande Sandy Denny de Fairport Convention, qui chante, enfin, qui psalmodie et se promène sur plusieurs octaves en compagnie de Robert Plant, qui reste quand même le boss et sonne comme un chorale d'elfes des bois à lui tout seul. L'enchevêtrement des parties vocales est d'ailleurs le principal attrait de cette chanson. La guitare acoustique purement rythmique de Page est très en retrait, elle s'efface intelligemment devant les multiples motifs d'une mandoline particulièrement agile. Led Zep surprend encore sur ce titre très différent de tous ses morceaux acoustiques précédents, excellant à créer de toutes pièces une ambiance mystérieuse que l'on n'est cependant pas forcé de goûter. Pour ma part, je préfère nettement le cross-over folk de Led Zeppelin III, qui savait quand il le fallait sortir les guitares fuzz et les effets sonores, à cette incursion dans un moyen-âge façon Dongeons et Dragons, très belle, mais un peu trop sérieuse aussi...
|