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MessagePosté: Juin 02, 2008 21:11 
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Le troisieme en partant de la droite.
Ceci dit, j'ai fait l'amalgame avec le Still of the night de Covy/Page.
Au temps pour moi !

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"Les temps, comme les oeufs, sont durs".


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MessagePosté: Juin 02, 2008 21:12 
Coverdaliseur
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On peut aussi dire autant pour moi.

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MessagePosté: Juin 02, 2008 21:14 
Sarkofils
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W a écrit:
Le troisieme en partant de la droite.
Ceci dit, j'ai fait l'amalgame avec le Still of the night de Covy/Page.
Au temps pour moi !
C'est notre petit moment à tous les deux ce Still Of The Night par Coverdale/Page.


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MessagePosté: Juin 02, 2008 22:05 
joli
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Hep là, je vous arrête tout de suite, the Firm c'est vraiment génial, et ca n'a pas pris une ride.

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http://www.noomiz.com/eastercoal


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MessagePosté: Juin 02, 2008 22:17 
Sarkofils
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Tu n'en penses pas un mot.


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MessagePosté: Juin 02, 2008 22:35 
joli
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Bien sur que si. Je peux panser pleins de mots si je veux.

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MessagePosté: Juin 11, 2008 19:26 

Inscription: Mai 06, 2008 17:41
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Le Colibri a écrit:
Bien sur que si. Je peux panser pleins de mots si je veux.


Ah tiens moi aussi c'est marrant

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MessagePosté: Oct 02, 2008 13:20 
Video master

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T'es dessus JC ? :P
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MessagePosté: Oct 02, 2008 17:46 
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Une chaîne ???? :D


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MessagePosté: Oct 02, 2008 18:42 
Coverdaliseur
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T'as vu ça où LP ??????????????????????????????????????

Normalement, je cherche les concerts complets mais bon :P :P :P

C'est où ? C'est où ???

EDIT: Ah oui j'ai vu, tracker presence.

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MessagePosté: Oct 02, 2008 19:06 
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Est-ce que Cover Dale est le frère de Dick Dale celui qui a écrit Mirsilou qui introduit Pulp Fiction?


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MessagePosté: Oct 02, 2008 19:16 
Coverdaliseur
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Oui :P

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MessagePosté: Oct 02, 2008 23:27 
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Inscription: Sep 21, 2007 1:26
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si il y a une chaine, je suis partant!!!

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Lors de notre rencontre, Robert m'avait pas dit qu'ils se reformeraient!! le salaud!!


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MessagePosté: Oct 05, 2008 10:18 
Coverdaliseur
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Ayé je le regarde, vive les soundcheck et les répètes c'est trop bon.

Et puis merde des morceaux comme absolution blues prouvent qu'il tenait quand même la "forme" à l'époque le Jimmy.
Je crois en plus que la video du 15 (filmée de derrière la batterie) est inédite :P

EDIT: En fait tout est filmé sous cet angle (sauf le Nagoya) :?: :?: :?: D'où elles sortent ces video ??

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 Sujet du message: Re: Coverdale/Page
MessagePosté: Juil 02, 2011 12:37 
Coverdaliseur
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Tradition oblige depuis 1994, Jimmy était au concert de Whitesnake à Londres le 20 juin.
Photo souvenir :
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 Sujet du message: Re: Coverdale/Page
MessagePosté: Juil 03, 2011 10:03 

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on dirait que Page a été voir Mme Irma pour connaitre son avenir proche


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 Sujet du message: Re: Coverdale/Page
MessagePosté: Aoû 29, 2011 20:17 
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DAVID COVERDALE RAPPORTE : A TRAVERS LA PORTE DE SORTIE AVEC JIMMY PAGE.

Jam Magazine s’entretient avec la voix la plus profonde du rock, David Coverdale.



Ce fut une période dans la vie de David Coverdale qu’il aimerait oublier. Pendant un temps, son alter ego, Whitesnake, fut le plus grand groupe au monde. L’instant d’après le trouvait désorienté et pataugeant. On était en 1991, et le chanteur britannique, au milieu d’un divorce d’avec sa mégère de femme Tawny Kitaen, star de la vidéo, vivait désormais près du lac Tahoe. A tous égards, Whitesnake en tant qu’entité enregistrant de la musique et se produisant sur scène, n’était plus.

Le succès extrêmement modéré rencontré par Slip of the Tongue, l’album de 1989 de son groupe, avait durement mis à l’épreuve la résolution du chanteur à poursuivre une carrière dans le business de la musique. Plusieurs facteurs contribuèrent à la reception tiède réservée par le public à l’album. Tout d’abord, Coverdale s’était totalement trompé sur la nature de l’apport du guitariste Steve Vai quand il lui demanda d’interpréter toutes les parties de guitare de l’album. Le guitariste Adrian Vandenberg avait été le partenaire d’écriture de Coverdale sur l’album. Une blessure contractée par Adrian à la main avait forcé le guitariste à rentrer aux Pays-Bas à la recherche d’un traitement médical. Par la suite, Vai fit son entrée afin de conduire toutes les parties de guitare. Le feeling bluesy que Vandenberg avait infusé aux chansons à l’origine fut perdu dans la traduction que donna le techniquement brillant Vai au moment de recréer la musique. Ensuite, il courait un sentiment de trahison chez Coverdale ressenti envers son guitariste précédent au sein de Whitesnake, John Sykes. Le premier album de celui-ci, Blue Murder, avait été lançé 7 mois avant Slip of the Tongue. De nombreuses chansons sur l’enregistrement clairement négligé avaient été construites à partir de bases que Coverdale avait crées quand Sykes et lui même écrivaient encore ensemble. Ces chansons n’étant désormais plus une option à poursuivre, Coverdale recommença à zéro avec Vandenberg. Après avoir conquis la planète deux années auparavant avec l’album multiplatine « Whitesnake 1987 », la réponse médiocre rencontrée par la nouvelle sortie prit Coverdale par surprise. Le cœur et l’âme de son bébé faisaient défaut et le chanteur n’arrivait pas à saisir pourquoi. Quand enfin il comprit, il était trop tard pour arranger quoi que ce soit. Le mal était fait.

Avec sa vie personnelle en désordre, et sa carrière professionnelle en pointillé, le chanteur considéra sérieusement l’option de se retirer du business de la musique, pour devenir un gentilhomme à la campagne. Un appel de son agent à Londres allait changer toute la donne. David serait-il intéressé par une rencontre organisée avec Jimmy Page ? L’invitation était trop intrigante pour être ignorée. Le guitariste légendaire avait connu une période de mort musicale depuis le décès chez lui de John Bonham, le batteur de Led Zeppelin, 10 années auparavant. Pas d’importance pour Coverdale. Tout d’un coup, les deux années passées de mécontentement au sein de l’organisation Whitesnake n’étaient plus que souvenir ancien.

Le projet Coverdale/Page allait revitaliser les esprits des deux musiciens. Bien que l’album fut en grande partie négligé par la grande masse de la frange grunge du public des acheteurs potentiels, pour ceux des fans à la recherche des bons vieux jours rock and roll des années 1970, cet album fut un classique instantané. Jimmy Page redécouvrait son Led Zeppelin intérieur, et était musicalement brillant. Coverdale écrivait certaines des paroles les plus élégantes de sa carrière. Malheureusement, le truc qui aurait gagné le public, une tournée mondiale, n’allait jamais voir le jour (en dehors d’une poignée de dates choisies au Japon.)

Pour les fans de Whitesnake disséminés sur la planète, l’interview qui suit avec Coverdale vient combler une pièce manquante d’un très large puzzle souvent sujet à spéculation, mais en fait dont on a jamais débattu, jusqu’à maintenant.



JAM : David, il résulta de ton travail avec Jimmy Page un des matériaux les plus incroyables que tu ait écrit en tant que musicien. C’est vraiment une honte que le projet Coverdale/Page n’ait jamais reçu son dû, non seulement de la part de ta maison de disques de l’époque, mais aussi pour vous deux. Vous étiez supposés tourner ensemble, enregistrer un autre album et cela n’a pas abouti. Qui peut-on blâmer de ce projet avorté ?

DC : Jimmy (Page) vint me voir après un concert de Whitesnake à Londres alors que 8 mois avant nous bouclions la dernière de nos 7 dates Coverdale/Page ensemble au Japon. Plus tard, on s’assit un moment pour discuter. Il me confia qu’il était vraiment triste de la manière dont les choses avaient tourné. Je le regardais et lui dis que nous avions produit ensemble un album dont je serai éternellement fier. Je lui dis : « Jimmy, quoi qu’il en soit, je n’ai rien contre toi. La personne que je tiens responsable pour la débâcle que tout ceci est devenu c’est ton ex-manager. Je ne pouvais pas être plus content quand tu t’es débarassé de lui. »

JAM : Le manager de Jimmy ?

DC : C’est exact. Le gars n’aurait même pas fait la différence entre le jour et la nuit. J’ai travaillé avec un paquet de trous-du-cul, mais là, la pilule était trop énorme à avaler. Durant la totalité de la période où j’ai travaillé avec Jimmy, je n’ai eu aucune forme de respect pour son manager.

JAM : Es-tu en train de me dire que l’ex-manager de Jimmy Page est responsable de l’annulation de la tournée américaine Coverdale/Page qui était sensée succéder à la sortie de l’album ?

DC : Oui. Je m’étais assis à la même table qu’Howard Kaufman, qui est probablement un des managers les plus puissants et respectés dans le business de la musique, et on avait développé une campagne de tournées. Cela aurait donné à chacun l’opportunité, de par le monde, de voir ce groupe jouer en public. Son manager ne parlait même pas de cela avec Jimmy. C’est ce que j’ai découvert plus tard. Je me souviens qu’une des premières choses que ce gars ait dit à Howard et à moi-même quand il nous a rencontrés, c’est « quoi que vous fassiez, ne discutez jamais business avec Jimmy, il déteste cela !» De ce fait, Jimmy et moi avions déjà bâti une belle relation, aussi bien sur le plan privé que professionnel, sans jamais avoir vraiment discuté business avant que ce gars n’entre en scène. Donc quand son ex-manager affirma que Jimmy était seulement prêt à travailler en juillet et août 1993, Howard dit que nous ferions aussi bien d’oublier la tournée. C’est pourquoi toutes les dates de la tournée furent retirées la première fois.

JAM : Qu’est-ce que tu veux dire par les dates de la tournée furent retirées la première fois ?

DC : On se préparait à partir en tournée 2 ou 3 semaines après la sortie de notre album en mars 1993. Le buzz autour du disque se dissipa vite si tu te souviens. Ce sont les années 1990. Tu ne sors pas un album en attendant de voir comment il se vend, tu sautes sur l’occasion. L’arrangement initial du projet Coverdale /Page auquel on était parvenus, c’était d’attaquer directement les scènes des théatres et rien, pas même un murmure, ne vint du côté du manager de Jimmy après la sortie de l’album. Ce fut une des périodes les plus singulièrement frustrantes de toute ma carrière professionnelle.

JAM : Comment as-tu fait pour que Jimmy vienne jouer au Japon ?

DC : Au départ, les concerts japonais devaient constituer la fin de notre tournée de 6 mois. On devait couvrir le monde en 6 mois. Chaque personne qui aurait voulu voir Coverdale/Page aurait eu l’occasion de le faire. Je me suis adressé finalement directement à Jimmy et lui dit que ce serait une honte si nous n’avions au moins joués une fois en public. Les 7 dates au Japon étaient encore réservées à titre d’essai. Jimmy tomba d’accord pour se produire lors de ces concerts car cela faisait 20 ans qu’il n’avait été présent dans ce pays. Alors son manager, sans même consulter son client, n’autorisa pas que nos dates au Japon soient enregistrées et filmées. Partout où je suis allé en Europe l’été d’après pendant la tournée Whitesnake, il y avait des gens qui venaient se faire signer du Coverdale/Page. Ils disaient : « Est-ce que vous les avez enregistrés ? Quand est-ce que sort l’album live ? Quand est-ce que sort la vidéo ? » Ca me rendait dingue, je me sentais comme un con de ne pouvoir leur apporter aucune réponse.

JAM : J’ai vu des video bootleg des deux premiers shows à Tokyo auxquels j’avais assisté. Si cela peut servir de consolation, le spectacle Coverdale/Page aurait été un chouette show à amener aux salles américaines.

DC : J’ai dit à Jimmy quand je l’ai vu que nous avions le projet le plus bootleggé jamais enregistré dans l’histoire du pirate japonais. On m’offrait des codes et des numéros de téléphone pour que je puisse commander les vidéos des shows que nous avions fait là bas. En tous cas son manager fut viré, malheureusement 3 années trop tard.

JAM : Pendant les années 1980, Jimmy ne fut que l’ombre de lui-même après la mort de John Bonham. Le projet qu’il a réalisé avec toi l’a sorti du coma musical dans lequel il s’était lui même plongé depuis plus d’une décennie. En fait cet album fut extrêmement actif dans le fait que Page et Plant reviennent ensemble, que Robert Plant le reconnaisse ou pas.

DC : Jimmy sera le premier à te dire que le disque Coverdale/Page fut la première fois qu’il joua avec consistance en plus de douze ans. Ce fut très triste que notre projet prenne fin. Il s’est retrouvé entre de bonnes mains avec Bill Curbishley après que nos chemins se soient séparés. Au moment où Jimmy et moi nous revîmes après quelques mois, on a sympathisé immédiatement. Il avait bon aspect, sonnait bien et je lui ait souhaité bonne chance, sans tenir compte des personnes avec qui il travaillait. Il n’y a assurément pas d’amour perdu entre Robert Plant et moi-même.

JAM : Pour être honnête avec toi, je ne pensais pas que tu serais amené encore à travailler avec un autre guitariste après ce que tu avais accompli avec Page. La magie que vous deux avez crée semblait partie pour durer pour toujours. Il y a du doux-amer dans la manière dont votre relation s’est achevée.

DC : Et bien, cet album fut difficile à faire et à achever. J’ai perdu ma mère à la fin de l’enregistrement. Pour quelqu’un comme moi qui est supposé être verbeux, sa perte fut indescriptible. C’et encore très difficile de réaliser qu’elle n’est plus physiquement avec moi. Cela a ajouté deux mois à la durée d’enregistrement de l’album. Pendant que j’avais à faire face avec ma mère, je dus suspendre ma participation au projet. Jimmy travailla laborieusement pendant ce temps. Je découvris plus tard que Jimmy recevait constamment des appels de son ex-manager pour continuer, faire ceci et cela, sans Coverdale. J’ai finalement appelé Jimmy, et lui ait dit qu’en dehors de la présence de nos agents à New York nous nous étions serrés la main en concluant que c’était du 50/50 pour tout. Le scénario incluait de finir l’enregistrement et le mastering. En dehors de ces arrangements, cela deviendrait un projet solo.

[…]

JAM : Sur un plan musical, Jimmy Page avait été virtuellement inexistant pendant plus d’une décennie, en dehors de l’éphémère The Firm avec Paul Rodgers. Te rendais-tu vraiment compte où tu mettais les pieds ?

DC : J’avais suivi son travail à travers les années.

JAM : Donc tu sais exactement ce à quoi je fais référence. Ecoute, je vais être brutal. Est-ce que tu voulais rencontrer Page dans le but que la nouvelle revienne aux oreilles de Robert Plant ?

DC : Absolument pas.

JAM : Ta rencontre avec Jimmy Page était-elle indirectement pointée vers Robert Plant, pour toutes les foutaises et les injures répandues par lui même dans la presse en 1987 et 1988, quand Whitesnake était le groupe de rock le plus vendeur au monde ?

DC : Encore une fois David, la réponse est non.

JAM : La nouvelle de votre rencontre, afin d’explorer les possibilités d’un arrangement musical, aurait de manière certaine fait s’arrêter Plant et attiré son entière attention ?

DC : Les commentaires faits de sa part à la fin des années 1980 étaient fondés purement sur la jalousie. Robert, en dépit de son déni, est celui que je connaissais dans le camp Zeppelin avec Bonzo (John Bonham.) Pour dire vrai, Robert fut invité d’honneur sur plusieurs dates de Whitesnake en Europe, parce qu’à l’époque sa fille était grande fan du groupe.Ils furent reçus avec la plus grande hospitalité que l’on puisse imaginer. Pour des raisons connues que de lui-même, je pense que Robert aurait préféré que je reste quelqu’un d’assez peu connu. Je pense qu’il a ruiné la noblesse qu’il possédait et dont il avait hérité de Led Zeppelin, en poursuivant cette ridicule chasse aux sorcières à mon encontre.

JAM : Qu’est-ce qui t’intriguait suffisamment au sujet de Jimmy Page pour vouloir le rencontrer ?

DC : J’avais été fan de Jimmy Page depuis le début des années 60.

JAM : Voyons David, il ne s’agissait pas du même Jimmy Page que tu avais été amené à admirer sur le plan musical. Il n’avait rien fait de valable antérieurement depuis la mort de John Bonham. Il était l’ombre de lui-même !

DC : Ce n’était pas cela qui était important. La perspective de nous deux travaillant ensemble m’intéressait. Je ne pense pas que tu comprends. Si Miles Davies m’avait appelé, j’aurai réagi de la même manière. J’éprouve une loyauté immense envers les artistes qui ont souffert avec patience. Ce genre de musicien m’intrigue vraiment. Premièrement, avant notre rencontre, j’ai précisé aux parties impliquées dans la discussion que jusqu’à ce que mon divorce soit clarifié, et que j’ai l’esprit libre à ce sujet, je ne voulais m’engager en rien. La raison pour laquelle nous nous sommes effectivement rencontrés avant mon divorce relevait purement de la courtoisie professionnelle plus que quoi que ce soit d’autre. Jimmy se rendait à New-York, en provenance de Londres, afin de remasteriser un coffret Led Zeppelin. Ca aurait été simplement impoli de ma part de ne pas le rencontrer en route.

JAM : Est-ce que vous deux êtes allés marcher dans les rues de New-York et avez provoqué un arrêt du trafic routier ?

DC : L’histoire est absolument vraie. On s’est rencontrés à New York, sommes allés diner, et après sommes tombés d’accord pour tout faire sur la base d’une poignée de main donnée, une chose à la fois. Oui, on s’est entendus terriblement bien. Oui on a stoppé le trafic à New York. L’étape cruciale a été de voir si nous composions bien ensemble. Chacun de nous n’avait rien de préparé quand on s’est réunis pour écrire. Le premier jour passé ensemble on a écrit « Absolution Blues ».

JAM : A quel moment as-tu su que tu travaillais avec un Jimmy Page différent ?

DC : En termes de quoi ?

JAM : En termes de composer avec un musicien qui était au sommet de son art plutôt que quelqu’un qui jouait bien en dessous de son niveau de talent.

DC : Comme tu le sais très bien, j’accomplis mon devoir envers les gens avec qui je suis intéressé de m’associer. Comme je te l’ai dit plus tôt, j’étais grand fan de Jimmy et ça remontait à sa période de travail en studio, dans les années 1960. Ce fut le type qui se saisit du blues et l’emmena à évoluer vers un rock accessible. Zeppelin hérita dans ce sens de Cream. Au départ, je n’étais pas vraiment un fan de Zeppelin. Beaucoup de gens en Angleterre n’aimaient pas Led Zeppelin parce qu’ils savaient qu’ils signaient de leur nom des chansons blues assez connues de Willie Dixon, Memphis Minnie et ainsi de suite. Dieu seul sait ce qui se passait ici. Je pense qu’une des choses dont Jimmy ne pouvait pas se débarasser était que plutôt simplement quand on lui présentait les prémisses d’une chanson qu’il avait écoutée, il en prenait les meilleures parties et la faisait sienne.Il jouait alors l’idée à Robert qui fondamentalement prendrait les paroles d’origine, en ferait une chanson Led Zeppelin et cette méthode en disait long sur ce qu’ils avaient fait. C’était le gros problème avec ce groupe, et tout le monde le savait en Angleterre.

JAM : Après le tapage [ndt : fait autour de cet aspect], Led Zeppelin corrigea la situation et se forgea un son et une identité propres indéniables.

DC : Et c’est là que je redevins fan de Jimmy. Sans l’ombre d’un doute, il est l’un des guitaristes les plus innovateurs et influents que nous verrons de notre vie.

JAM : Donc il s’agissait de cette image suivante de Jimmy Page avec Zeppelin que tu avais en tête quand tu as joué avec la notion de travailler avec lui.

DC : Oui. J’étais allé voir jouer The Firm au milieu des années 1980 et je n’avais pas tant que ça été impressionné. Geffen m’envoya une cassette de son album solo, Outrider, et j’entrepris ma propre recherche. Je me rendais compte de ce qui se passait avec lui sur le plan musical, bien plus profondément que la plupart des gens.

JAM : Donc ta curiosité alliée à ton instinct te dictait qu’il y avait plus à attendre de Jimmy Page que ce qu’il voulait bien montrer ?

DC : Oui, et après que nous nous soyions rencontrés, on procéda par étapes. Dès le départ, si l’un de nous deux ne se sentait pas à l’aise, on avait carte blanche pour discuter de cela et dissoudre cet aspect. A la base, on a intégralement financé nous-même le projet. Quand on jouait ensemble, cela créait des étincelles et puis soudain c’était comme un feu. Je suis plutôt familier du fait de provoquer les gens pour qu’il en sorte quelque chose. Tu apprécies ce que je te dis ? La plupart des individus avec qui j’ai travaillé (sans tenir compte des critiques que j’ai reçues de leur part par la suite) ont donné le meilleur d’eux musicalement en ma compagnie.

JAM : Je ne comprends pas pourquoi Jimmy autoriserait quelqu’un d’autre à lui dicter les termes selon lesquels il travaillerait, en regard des questions de tournée et de la présentation de votre musique au public.

DC : Je ne pense pas que le gars ait jamais été honnête envers Jimmy. Malheureusement Page et moi avons seulement parlé musique, en laissant l’aspect business à nos agents.

JAM : Jimmy Page n’a besoin de personne pour lui dire quoi faire.

DC : Et bien , les circonstances furent celles que je t’ai décrites. Jimmy était le seul client de ce type, son ticket repas, sa poule aux œufs d’or ! Tu vois ce que je veux dire.

JAM : Quand même, cela a détruit un grand partenariat, plein de promesses.

DC : Bien, on s’est éclatés au Japon et chaque concert était meilleur que le précédent. De manière déplorable, il ne s’agissait que de 7 dates. Quelques mois après cette courte tournée de décembre, j’ai pris la route pour assurer quelques concerts de Whitesnake en Europe et en Angleterre. On rencontra bien plus de succès que ce que à quoi on aurait pu s’attendre, y compris moi-même. J’aime écrire, j’aime me produire sur scène. C’est tout cet autre aspect, comme l’attitude des maisons de disques et la nécessité de courtiser MTV que je n’aimais pas.


Dernière édition par blue sky bag le Oct 01, 2011 18:34, édité 18 fois.

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 Sujet du message: Re: Coverdale/Page
MessagePosté: Aoû 29, 2011 20:26 
Coverdaliseur
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Inscription: Aoû 13, 2006 21:30
Messages: 5439
Localisation: ...In the heart of the city
Merci BSB, c'est du super Taf :bravo:

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 Sujet du message: Re: Coverdale/Page
MessagePosté: Aoû 29, 2011 20:40 
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Inscription: Aoû 17, 2006 18:42
Messages: 1741
Si t'as deux,trois tickets restau. qui trainent je suis preneur. Idem pour les réducs sncf le jour où je monte à Paname. :mrgreen:

Bon, plaisanterie à part, je pense que cette interview va encore jeter de l'huile sur le feu du forum. On est pas sortis de l'auberge. :coquin:

La suite très prochainement.


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 Sujet du message: Re: Coverdale/Page
MessagePosté: Aoû 30, 2011 1:18 
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Inscription: Jan 29, 2007 21:12
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Localisation: 18 et ex 92
blue sky bag a écrit:
Si t'as deux,trois tickets restau. qui trainent je suis preneur. Idem pour les réducs sncf le jour où je monte à Paname. :mrgreen:

Bon, plaisanterie à part, je pense que cette interview va encore jeter de l'huile sur le feu du forum. On est pas sortis de l'auberge. :coquin:

La suite très prochainement.

bravo pour l'huile sur le feu :diable: merci pour cette traduction très intéressante :tchin:


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