Led Zeppelin forum

Merci Nathalie !
C'est bluffant (sur un terrain inattendu).
J'avais déjà écouté des trucs de ce genre, mais jusque là, ça m'avait plutôt emmerdé
J'accroche surtout au 2ème titre (après 2 écoutes), plus rythmé et l'accompagnement me semble plus varié, plus recherché.

Sinon, pour coller à l'aspect technique (diphonique), ça me fait penser à un chanteur tadjik : Aqnazar Alovatov.
L'ingénieur du son de Radio France qui l'a enregistré, habitué aux chanteurs d'opéra et de jazz (avec 2 micros), dû en utiliser 4 pour Aqnazar.
Ses commentaires après le mixage : "Je n'ai jamais entendu autant de variables dans une seule voix. Aqnazar tient une variable constante, tandis qu'à partir de celle-ci, il en module d'autres. Et puis sa voix n'a pas un point d'origine unique : la source des sons ne cesse de varier."

Techniquement, ça n'a pas l'air d'être strictement diphonique comme ici pour les Mongols (ou les Inuits, également réputés pour cela me semble-t-il), mais une espèce de va et vient entre les "deux".

J'aime moins Aqnazar que Davlatmand (mon tadjik préféré) pour une question d'émotion et de richesse de l'accompagnement (Aqnazar est un interprète-pur, Davlatmand pratique le chant, mais c'est surtout un multi-instrumentiste), mais la voix d'Aqnazar, sans être un fin connaisseur des techniques de chant, est très particulière, reconnaissable tout de suite et surtout, qu'on apprécie ou pas ce qu'il chante, ne laisse pas indifférent, on sent qu'il y a quelque chose, dès les premières notes.

Aqnazar - Dur Mashav - Rumi.mp3 (3.76 MB)

merci Cheikh Khan... je n'ai pu écouter qu'une fois ton morceau, c'est sans doute pour ça que je n'ai rien entendu de très particulier dans la voix du monsieur

Pour ceux qui veulent de la vrai musique, y'a des étrangers qui jouent du pipeau à la station Châtelet Ca c'est de la musique du monde et si tu mets la pièce t'as même le CD qui va avec

à ça y'est, ils l'ont virés le chinois avec sa scie musicale ?

Ouai, c'est l'immigration choisie

Le nouveau MUZIQ vient tout juste de sortir.
Vous avez tout là : http://www.myspace.com/muziqjazzmag

lama gyourme - souhaits pour l'eveil

c'est quoi ce mag qui n'écrit même pas le nom de Tinariwen correctement

rooo....la honte
ben tu as l'oeil Nathalie
ça fait plutôt désordre...

Tinawiren!!! c'est digne de moi ça !!

Pour poursuivre sur les chants diphoniques, même si celui-ci n'en est pas exactement un (plutôt un "chant épique" si j'ai bien compris...), mais on retrouve bien une certaine parentalité...

Kaboud Khaknazarov - Épopée de Gorogli - Chants épiques et diphoniques.mp3 (32.38 MB)

Pour ceux qui ont le temps de lire, un extrait copié-collé du livret du disque :

Enclavé au nord de l’Afghanistan, à l’ouest de la Chine, à l’est de l’Ouzbékistan et au sud du Kazakhstan, centré sur le massif du Pamir, le Tadjikistan, ancienne république socialiste soviétique offre une grande variété de paysages et de climats.
À cette diversité correspond une grande richesse culturelle. Les six millions d’habitants se partagent entre 56 % de Tadjiks, 23 % d’Ouzbeks et 21% de Russes, de Kazakhs et d’Afghans.

Les Tadjiks parlent une langue persane archaïque mêlée de mots arabes appris dans le Coran et sont en majorité musulmans sunnites.
Les formes musicales classiques et populaires très différenciées s’expriment au cours de concerts dans les maisons à l’occasion des fêtes de famille ou des fêtes annuelles comme la fête de printemps (Nowruz). Mais ce sont les maisons de thé (tchaïkhanat) qui accueillent habituellement les bardes.

S’accompagnant sur le luth à deux cordes dutâr, Kaboud Khaknazarov chante des extraits de l’épopée de Gorogli qui est sans aucun doute l’une des plus importantes d’Asie centrale, puisqu’on la retrouve sous le titre Köroghlu au Turkménistan, en Azerbaïdjan, en Arménie, en Géorgie, en Turquie, au Kurdistan.

La narration intégrale de la version tadjike demande un mois entier. Kaboud Khaknazarov a vécu pendant quinze ans dans le kolkhoze Karl Marx au sud du Tadjikistan. Il a pu y conserver sa fonction de barde et maintenir vivante la tradition épique.
Selon Chadwick et Zhirmunsky, le cycle ouzbeko-tadjik de Gorogli se distingue de la version turkmène par un caractère nettement plus aristocratique.
Chez les Turkmènes, le héros est un bandit d’honneur issu de la tribu des Tekke, fils d’un maître palefrenier du Sultan Mourad. Plein d’humour il est en revanche totalement dépourvu de manières et s’est entouré de personnages d’humble origine : bergers, artisans…
Au contraire, le héros de la version tadjike et ouzbèke est de noble ascendance (dans le texte chanté par Kaboud Khaknazarov il est dit «qu’il descend des 366 prophètes») ; bek des Turkmènes et des Ouzbeks, chef de la cité de Chambil, sage et puissant souverain, il incarne l’idéal populaire d’une autorité patriarcale soucieuse du bien de son peuple.
Ces différences peuvent trouver leur explication dans le fait que la société turkmène est fondée sur un ensemble de tribus jalouses de leur indépendance et qui ont au cours de leur histoire longuement combattu le pouvoir des khân de Boukhara, tandis que la société ouzbèke et tadjike était fondée sur un État gouverné par un seigneur (khân), dont le plus célèbre fut Tamerlan.

Les deux versions se rejoignent dans l’exaltation des vertus du guerrier : la loyauté, le courage, la générosité, la connaissance de l’art de la guerre, un tempérament de prédateur mais aussi une grande culture poétique (courantes sont les scènes où Gorogli se mesure à des bardes dans des joutes poétiques).

L’épopée de Gorogli s’inspire de la vie d’un personnage historique, Rushan, aventurier turkmène qui à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe participa à la révolte des Jelali contre le Shah Abbas Ier.
L’enfance du jeune Rushan n’est qu’une suite de malheurs.
Son père est mort juste avant sa naissance et sa mère meurt en couches, aussi le surnomme t-on Gorogli (Köroghlu), «l’enfant de la tombe ».
Confié à son oncle, celui-ci est tué par le seigneur Khan Khunkar qui, de surcroît, fait aveugler son grand-père et permet à l’un de ses officiers d’enlever sa tante.
Parvenu à l’âge adulte, Gorogli décide de se venger.
Il forme une garde de quarante guerriers, les djigit, s’empare de la citadelle de Chambil dont il fait sa forteresse et montant son cheval légendaire Kyrat lance avec le soutien des autres tribus turkmènes, plusieurs attaques contre les forces de Khunkar.
Il épouse la belle Aghayunus, mais comme elle ne lui donne point d’enfant il adopte l’un de ses plus fidèles guerriers.

A la mort de son cheval bien-aimé, Gorogli ne peut lui survivre et périt dans un ultime combat.
L’extrait interprété par Kaboud Khaknazarov est une description du héros, de ses armées et des guerres qu’il a menées.

merci on va écouter ça

Musique indienne

Explications intéressantes par ici

http://www.pondichery.com/french/musiqu ... dienne.htm

[France 5 - Tnt 22h10] Maria Bethânia - La voix du Brésil

* Date de sortie : 2005
* Durée : 52 mn

Résumé :

Egérie de la contre-culture, diva et personnage culte de la musique brésilienne, Maria Bethânia laisse la caméra
du réalisateur pénétrer dans l'intimité de son travail, à l'occasion de
sa tournée «Brasilleirinho». Considérée comme une icône dans l'histoire
et l'innovation musicale brésilienne, l'artiste se livre peu à peu, sur
différents sujets, et tout d'abord sur le rapport très étroit et
passionnel qu'entretiennent les Brésiliens avec la musique. Les voix de
Nana Caymmi, de Chico Buarque, de Gilberto Gil et de Caetano Veloso se
joignent à celle de Maria Bethânia pour retracer sa carrière et sa
personnalité et, bien entendu, chanter.

* Réalisateur : Georges Gachot -
* Auteur : Georges Gachot

Caractéristiques techniques :


Pays : France - Suisse - Nationalité : franco-suisse - Année de réalisation : 2005 - Durée : 52 mn

http://www.programme-tv.net/divertissem ... du-bresil/

Petit re-up du topic pour partager quelques morceaux que j'ai pu retenir dernièrement dans mes écoutes World.
Alors des fois c'est moyen, parfois c'est juste pour entendre tel instrument ou telle voix, pour le "cliché" ... et parfois c'est juste splendide.

La sélection sera très hétéroclite, mais c'est éventuellement un bon moyen de s'ouvrir un peu et de découvrir de nouvelles choses ou de juste s'offrir une petite parenthèse dépaysante.

J'écoute essentiellement des albums, mais parfois certaines compiles (tout en étant globalement assez nulles, il faut se l'avouer) révèlent quelques perles ou curiosités.

Je vais essayer d'en mettre une petite poignée régulièrement, en attendant vos commentaires. En essayant de faire des regroupements thématiques.

A la fin, (peut-être) vous aurez droit à une version alternative de Thiely par l'Etoile de Dakar, encore inconnue sur ce forum. Mais juste à la fin, uniquement pour emmerder les commandants (je pense que c'est une vieille version live, normalement là, PY se roule par terre et Nathalie se bouffe les ongles).

Les noms des fichiers sont organisés en artiste - titre - album, dans la mesure où je possède les informations, je complète les tags.

Je partage ces titres dans le format de compression où je les ai trouvé... désolé pour certains mp3.

Pour commencer, une petite sélection à forte empreinte éthiopienne dont je pense qu'elle conviendra à dom's : variée, un peu jazzy (tellement que pour certains, je me demande si c'est vraiment de la World).


Mahmoud Ahmed - 09.Ere Mela Mela - Meche Neu - Desert Blues 1 (18.38 MB)

Mahmoud Ahmed est le griot éthiopien des 70's. Je ne connais pas très bien, j'aime bien ce morceau malgré son côté très répétitif... appréciable, mais à écouter avec modération.

Aster Aweke - 06.Y'shebellu - Desert Blues 1 (17.06 MB)

Sur ce morceau, un piano accompagne sa voix pour un morceau magnifique, tout en maitrise et en émotion.

Netsanet Mellesse & Wallias Band - 11.Minew Jaw - Desert Blues 2 (6.53 MB)

Très jazz, assez répétitif mais surprenant et agréable. Wallias est le groupe de cette chanteuse d'Ethiopie.
Assez peu d'info sur elle, on croit parfois retrouver du Sushhela Raman dans ce timbre de voix, mais la comparaison s'arrête-là.
Le morceau se termine un peu brutalement pour des raisons indépendantes de ma volonté.

Amazones De Guinée - 13.Samba - Golden Afrique Vol. 1 (6.82 MB)

Plus d'info : http://www.africatime.com/guinee/nouvel ... ategorie=4

J'aime beaucoup ce morceau, ça bouge vraiment bien, ça s'écoute jusqu'au bout. (celui qui plaira le plus aux commandants ?)
Certains solos sont un peu "empruntés", ou pas toujours saignants là où on les attends, mais ça reste vraiment très sympa.
On entend du public, mais j'ai des doutes, on dirait que c'est du rajouté... vous me direz ce que vous en pensez.

Enjoy. More to come.

et bien,
je sais maintenant ce que je vais écouter ce soir lorsque je serais rentre du taf

merci !

Merci Zeusal !

En écoute du 1er titre. putain ouais ça fait vraiment scène éthio jazz ! bien sympa .

Tu as entendu parler de Getatchew Mekuria ? C'est un saxophoniste Ethiopien. Il a également travaiilé sur un volume éthiopique (vol. 14), apparemment lui aussi a connu la période Negus. Et a été découvert en europe par sa collaboration avec le groupe de rock alternatif hollandais The Ex (très bon cd au passage), qui vont régulièrement en éthiopie faire des concerts, rencontrer du monde, avoir de nouvelles expériences.

des liens mamazone :
Moa Ambessa
Ethiopiques

J'en parle aussi un peu là


Bref si tu as un autre cd de Mahmoud ou d'éthio jazz je serais très intéressé.

edit : et de Aster Aweke aussi, mon dieu quelle voix ! je sens que tu ne va pas avoir fini d'uploader ...

De rien, ces pétaux de fleurs sont pour toi


Merci pour tous ces liens Hibs.
En fait je ne connais pas Getatchew Mekuria et je découvre tout dernièrement cette "filière" jazz-éthiopie.
Honnêtement, c'est pas ce que je préfère dans la World, mais là, je me suis laissé surprendre
Pour Mahmoud Ahmed, j'ai écouté d'autres morceaux de lui, c'était très différent de celui que j'ai mis (qui est relativement connu, c'est un peu son "tube").
Je ne l'ai pas pris, mais son Livein Paris est dispo en meupeutroi en deux parties. (tu devrais le savoir)

merci je vais prendre ça.

Depuis quand emploies-tu le terme "World" ?