Ethiopiques Volume 21 a écrit:
Ethiopiques Volume 21 - Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou - Ethiopia Song (2006)
01. The Homeless Wanderer 7:07
02. The Last Tears of a Deceased 8:29
03. A Young Girl’s Complaint 6:10
04. The Mad Man’s Laughter 3:57
05. Presentiment 3:43
06. Mother’s Love 3:39
07. Ballad of the Spirits 5:55
08. The Song of the Sea 9:32
09. Homesickness 3:51
10. Golgotha 5:11
11. The Jordan River Song 2:37
12. The Garden of Gethesemanie 3:24
14. The Story of the Wind 3:13
14. The story of the wind 2:46
15. Evening Breeze 2:51
16. Tenkou ! Why Feel Sorry ? 2:03
Ethiopiques Volume 21.rar (131.46 MB)
On a été habitué dans cette série à voir et entendre des choses très différentes, mais avec ce volume 21 on tient l'objet sans doute le plus insolite et le plus inattendu
Piano. Le mot est laché. C'est ce qu'on trouve sur ce disque et uniquement cela.
L'ensemble est extrêmement doux, plaisant et agréable malgré le fait qu'on se demande jusqu'au morceau 12 ce qu'il y a d'éthiopique là-dedans.
A lire les chroniques de "spécialistes" sur la question, on voit apparaître des références et influences comme : Debussy, Ravel, Thélonius Monk, Eric Satie, Mingus, Bill Evans, "India Song" de Carlos d'Alessio... et même Brian Eno, ça part dans tous les sens.
Ceux qui auraient pris la peine de me lire jusque là, doivent se douter de la peine que j'ai pu avoir à chroniquer ce genre d'OVNI. J'y connais rien en piano et c'est loin de faire partie de mon univers musical. Aussi je vais plutôt concentrer cette chronique sur le destin original de Mlle Guèbrou, en laissant les fines lames (abreuvées de jazz et de classique) qui le souhaitent, nous dire ce qu'il y aurait à entendre (ou pas) de ce disque.
Yèwèbdar Guèbrou, de son vrai nom, naît à Addis-Abbeba en 1923.
Sa vie est un incessant va-et-vient entre l'Ethiopie (haute société, monastère où elle prend le nom de Emahoy Tsegué-Maryam, orphelinat où elle enseigne....), la Suisse (pensionnat de jeunes filles à 6ans), l'Italie (à 14 ans), Le Caire (où elle étudie la musique à 20 ans), l'Allemagne (elle y enregistre le premier de ses rares disques, vendu au profit d'œuvres charitables, à 40 ans)... pour finir nonne à Jérusalem.
Parcours riche et atypique, propre à la génèse d'une touche artistique et d'une sensibilité originales et uniques (pour ceux qui savent l'entendre).
Ce disque est donc une compilation des 4 albums qu'elle a pu publier en Allemagne entre 1962 et 1973, ainsi que quelques titres enregistrés à la fin des années 90.
Ceux qui voudraient plus de détails, je vous laisse parcourir les scans du livret qui accompagne le disque et qui pour une fois sont inclus dans l'archive.
Enjoy.
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venusohm a écrit:
Je n'ai rien contre JPJ, à l'exception de ses années Clayderman de 77 à 80.