Groupie hystérixx |
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Inscription: Aoû 12, 2006 23:09 Messages: 3573 Localisation: Paris
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bonjour MrMojoRisin
(heartbreaker, je dis juste que je l'aime surtout live, je l'aime bien aussi sur le disc, surtout le cri de Robert vers la fin, voila..)
AND NOW JOHN BONHAM MOBY DICK dick dick dick dick dick dick dick
Dom's
8 - Moby Dick :
beaucoup de respect pour ce morceau j'ai acquis, la version studio bien sur mais pas tant que ça au début, faut être honnête, mais alors les récentes versions live de "How the west was won" et du DVD ...mamaille...bien que très branché batteur jazz-funk-groove et j'en passe et des meilleures, je crois très sincèrement que Bonzo était un énorme fou de la percu, une sorte de mec tribal, chercheur des sons du sol, de la terre, de la brousse même, un mec absolument pas définitif car capteur de tant de choses du coeur et de l'ouïe, d'ailleurs les images de ce Bonzo sur son dragster dans le film "The song remains the same" ou encore même avec ses énormes boeufs, hé bien c'est ça en fait le Bonzo, un batteur à la magnifique générosité terrienne...
Pierrou
Moby Dick
Premier et peut-être seul bon point du morceau: le riff est simple, certes, mais aussi très efficace. J'aurais bien aimé connaître cette période où ces gimmicks à base de pentatoniques n'avaient pas encore été tous joués, et où on pouvait donc encore s'en attribuer la propriété, façon conquête de l'Ouest, pour y bâtir des cahutes ou des cathédrales. Parmi les riffs très similaires à celui-ci, on peut citer The Girl I Love She Got Long Black Wavy Hair, de Led Zeppelin, sur les BBC Sessions (que tout le monde se devrait de posséder), en 69 aussi, ou encore Rat Bat Blue, de Deep Purple, en 1973 (qui sentait déjà un peu le réchauffé). Sinon, j'enfonce bien sûr des portes ouvertes en disant que ce morceau n'est qu'un prétexte pour laisser John Bonham exprimer toute sa virtuosité. Bon, je n'ai jamais été branché percussions, ce n'est que récemment que j'ai commencé à détecter les mauvaises pistes de batterie (l'exemple qui me vient en tête est celui de l'album d'Audioslave, où l'ancien batteur de Rage Against the Machine bat la mesure avec une platitude rare), et du même coup à apprécier les bonnes. Mais je parle là de la batterie dans le cadre d'une vraie chanson, avec d'autres instruments qui tricotent en même temps. Les soli de batterie, eux, demeurent un mystère insondable pour moi. Deuxième bon point (finalement) pour la version studio de Moby Dick, faute de place, celui-là est reilativement bref. Du coup, d'ailleurs, on ne retrouve même pas l'effet "hypnotique" que pourrait produire une exposition plus prolongée à ce genre de stimulus (il faut au moins les belles images du film The Song Remains The Same pour me tenir en haleine sur une version live, cela dit). En concert, d'ailleurs, Moby Dick n'était-il pas le moment où les trois autres s'éclipsaient backstage pour y faire des choses plus intéressantes? Mais ici, donc, on a juste un passage un peu pénible qu'on laisse passer comme on attendrait la fin d'une averse pour aller chercher sa demi-baguette. Le riff repart, et on respire à nouveau. J'aurais préféré une vraie chanson à la place, genre The Girl I Love, dix mille fois meilleure, mais bon, Page était dingue de son batteur et jusqu'à présent ce n'est pas moi qui décide des chansons qui doivent figurer sur les disques du Zep...
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