Plus intéressant que le David Letterman show, il y avait le CBS MORNING SHOW récemment avec un rétrospective sur la carrière du Zep et une interview télévisée commune Page - Plant - Jones. Beaucoup de moments amusants et de réparties divertissantes ...
http://www.cbsnews.com/8301-3445_162-57 ... d-zeppelinLe journaliste revient sur leur récente nomination aux très officiels Kennedy Center Honors et leur demande s'ils étaient déjà venus à la Maison Blanche. "Vous plaisantez" lui répond Robert. "On a plutôt été assez souvent le sujet de polémiques."
Le journaliste ressort alors la citation du guitariste d'Aerosmith, Joe Perry, disant qu'à l'époque les membres de Led Zeppelin étaient comme avait été Lord Byron avant eux "fous, mauvais et dangereux à fréquenter". Robert Plant se tourne ensuite de manière très distincte vers Jimmy, comme si la question lui était destinée ... Jimmy botte en touche en direction de ce pauvre JP Jones : "c'est de toi dont ils devaient parler, John"
Ensuite, petite interview de Robert dans la rue, disant que la décision d'arrêter le groupe après la mort de John Bonham avait été collective. L'interviewer rappelle que Robert est maintenant âgé de 64 ans. Un gars l'interpelle dans la rue en lui disant "je peux te serrer la main, tu es un Dieu, tu es un Dieu ..." Ensuite c'est le tour d'une nana qui dit à Robert : "même encore maintenant tu es toujours si chaud. Ma soeur va être morte de jalousie quand elle va voir çà à la télévision."
Voix off qui rappelle que Led Zeppelin a vendu plus de 300 millions d'albums. Jimmy dit qu'ils ont réussi à changer tous les plans préétablis avant eux, à renouveler complètement l'horizon. La voix off revient sur les sessions sur lesquelles figure Jimmy dans les années 1960, Who, Kinks et même sur la bande-son du film de James Bond "Goldfinger" (ça je ne le savais pas.)
Après la fin des Yardbirds en 1968, Jimmy savait de manière très nette ce qu'il voulait faire avec son prochain groupe. JP Jones rappelle qu'il a connu Jimmy lors des sessions studio." Nous étions les jeunes loups" rappelle Jones. Page dit alors à Jones qu'il monte voir un chanteur en concert dans les Midlands et que ce chanteur connaît un batteur. Page tiendra au courant John Paul de la tournure des évènements à son retour à Londres. Robert est alors âgé de 19 ans. Que vous souvenez-vous de ces premières répétitions John Paul ? "C'était fantastique, instantanément." "Ils ont compté 3, 4 et wow ! la pièce a juste explosé." "C'était si puissant" dit Jimmy. Tout s'est assemblé d'une telle manière que c'était effrayant, mais celà devait être ainsi." Led Zeppelin était né. Le premier album reste 73 semaines dans les classements mais les critiques ne sont pas impressionnés. Le magazine Rolling Stone parle d'un album tourné vers l'auto-indulgence et de Jimmy comme "un compositeur de chansons faibles, sans imagination."
Le journaliste demande alors si ce fait les a ennuyés. Jones répond que ça l'a mystifié. Il se demandait s'il n'y avait pas erreur sur la personne. Robert parle d'un vieux schnoque chez Rolling Stone magazine. Jimmy répond quant à lui que cet album est passé complètement au dessus de leurs têtes. Les journalistes ne comprenaient pas ce qui était en train de se passer, tout simplement.
Revient une deuxième fois sur le tapis la citation de Joe Perry (décidément). Cette fois Jimmy répond que cette citation s'applique d'abord à leur musique. led Zeppelin sont ensuite présentés comme les seigneurs sombres du rock dans la 2e partie des années 1970. Après le décès de John Bonham, le journaliste demande à John Paul si ça été une décision très difficile à prendre, l'arrêt du groupe. "Non" répond JPJ, ça a été très facile. "Ce qui a été beaucoup plus dur, c'est de vivre ces temps difficiles."
Plant dit qu'il ne s'est jamais senti aussi vulnérable, que c'était insoutenable. Après les deux semi-échecs de 1985 et 1988, Plant n'a pas abordé le concert de 2007 sereinement. Il avoue qu'il était pétri de peurs extrêmes. De ne pas être à la hauteur, de ne pouvoir retrouver cette magie. "Comme tous ces moments magnifiques dans la vie, que ce soit dans le sport, la littérature, peuvent se produire mais être capable de revenir à celà, de toucher celà. On l'a fait à un moment donné, mais après ...."
Le journaliste revient sur la question de la reformation éventuelle. Robert plant ironise alors : "dommage, il s'était si bien tenu jusqu'à maintenant". Page consulté à part dit qu'il est toujours ouvert à la question. Jones lui, pense que le concert de 2007 est le dernier et rappelle qu'il l'a déjà dit. (et on sent nettement l'émotion poindre derrière.)