Led Zeppelin forum

http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
et là on les voit avec leurs beaux colliers hawaien http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-20576466

pleins de photos ici : http://www.google.fr/search?hl=fr&q=ken ... sgbm0ICQCA

au David Letterman show ce soir...http://ultimateclassicrock.com/led-zepp ... letterman/

Un petit extrait des 3 chez Letterman:
https://www.youtube.com/watch?v=9Xedjs1R4yg

quelqu'un a pu regarder l'émission ? ça a donné quoi pour résumer ?

http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... Q3zKfBRnI#!

"Bon j'ai travaillé avec les transcripteurs, il n'existe pas de transition en douceur entre le ballet et Led Zeppelin. On a bien essayés un truc avec une métaphore au sujet de "Stairway to Heaven" mais ça ne marche pas.

Obama revient sur l'apparition de Led Zeppelin sur la scène musicale à la fin des années 1960, en disant qu'elle a pris tout le monde par surprise. "Il y avait ce chanteur qui ressemblait à un homme-lion avec la voix similaire à un râle" dit- il avant de poursuivre "un prodige de la guitare qui laissait les gens abasourdis par son jeu", je décroche pour ce quil dit de JP Jones, désolé, et enfin "un batteur qui jouait comme si toute sa vie en dépendait."

Obama poursuit en rappelant le fait historique de la prise de distance initiale du public et de la critique britannique avec Led Zeppelin, alors que le succès fut IMMEDIAT aux Etats-Unis ("dès le premier accord joué").

Obama dit qu'aux States, ils étaient prêts à recevoir et à apprécier le côté ombre et lumière du groupe. Obama rappelle qu'un génération entière de kids américains a su survivre aux angoisses propres au monde de l'adolescence armée d'un casque d'écoute et d'un album de Led Zeppelin. "Les parents évidemment se demandaient ce qui pouvait bien se passer avec cette musique, mais 32 ans après le décès de John Bonham, tout le monde apprécie que l'héritage laissé par le groupe soit encore vivant.

"La dernière fois que le groupe a joué ensemble en décembre 2007, peut être pour la dernière fois, mais rien n'est sûr, 20 millions de personnes ont fait une demande de tickets de par le monde. Ce qu'ils ont vu c'est du Led Zeppelin vintage. Pas de frissons, pas de théatralité exagérée, juste quelques gars qui peuvent encore faire fondre les femmes uniquement en suivant leur musique."

"Bon évidemment ces gars ont également redéfini en quoi consiste le style de vie rock and roll. On n'a pas de vidéo de ça mais il y a eu des chambres d'hôtel détruites, du désordre un peu alentour, et donc il semble approprié que l'on tienne cette réunion dans une pièce dont les vitres des fenêtres font 8 cm d'épaisseur, et des agents du service secret postés partout, donc les gars, calmez-vous, ces tableaux ont de la valeur."

"Bon ce soir on est là pour rendre hommage à Led Zeppelin qui nous montre que même s'ils ne sont plus complètement jeunes, il peuvent toujours autant jouer du rock.

Plus intéressant que le David Letterman show, il y avait le CBS MORNING SHOW récemment avec un rétrospective sur la carrière du Zep et une interview télévisée commune Page - Plant - Jones. Beaucoup de moments amusants et de réparties divertissantes ...

http://www.cbsnews.com/8301-3445_162-57 ... d-zeppelin


Le journaliste revient sur leur récente nomination aux très officiels Kennedy Center Honors et leur demande s'ils étaient déjà venus à la Maison Blanche. "Vous plaisantez" lui répond Robert. "On a plutôt été assez souvent le sujet de polémiques."
Le journaliste ressort alors la citation du guitariste d'Aerosmith, Joe Perry, disant qu'à l'époque les membres de Led Zeppelin étaient comme avait été Lord Byron avant eux "fous, mauvais et dangereux à fréquenter". Robert Plant se tourne ensuite de manière très distincte vers Jimmy, comme si la question lui était destinée ... Jimmy botte en touche en direction de ce pauvre JP Jones : "c'est de toi dont ils devaient parler, John"
Ensuite, petite interview de Robert dans la rue, disant que la décision d'arrêter le groupe après la mort de John Bonham avait été collective. L'interviewer rappelle que Robert est maintenant âgé de 64 ans. Un gars l'interpelle dans la rue en lui disant "je peux te serrer la main, tu es un Dieu, tu es un Dieu ..." Ensuite c'est le tour d'une nana qui dit à Robert : "même encore maintenant tu es toujours si chaud. Ma soeur va être morte de jalousie quand elle va voir çà à la télévision."
Voix off qui rappelle que Led Zeppelin a vendu plus de 300 millions d'albums. Jimmy dit qu'ils ont réussi à changer tous les plans préétablis avant eux, à renouveler complètement l'horizon. La voix off revient sur les sessions sur lesquelles figure Jimmy dans les années 1960, Who, Kinks et même sur la bande-son du film de James Bond "Goldfinger" (ça je ne le savais pas.)
Après la fin des Yardbirds en 1968, Jimmy savait de manière très nette ce qu'il voulait faire avec son prochain groupe. JP Jones rappelle qu'il a connu Jimmy lors des sessions studio." Nous étions les jeunes loups" rappelle Jones. Page dit alors à Jones qu'il monte voir un chanteur en concert dans les Midlands et que ce chanteur connaît un batteur. Page tiendra au courant John Paul de la tournure des évènements à son retour à Londres. Robert est alors âgé de 19 ans. Que vous souvenez-vous de ces premières répétitions John Paul ? "C'était fantastique, instantanément." "Ils ont compté 3, 4 et wow ! la pièce a juste explosé." "C'était si puissant" dit Jimmy. Tout s'est assemblé d'une telle manière que c'était effrayant, mais celà devait être ainsi." Led Zeppelin était né. Le premier album reste 73 semaines dans les classements mais les critiques ne sont pas impressionnés. Le magazine Rolling Stone parle d'un album tourné vers l'auto-indulgence et de Jimmy comme "un compositeur de chansons faibles, sans imagination."
Le journaliste demande alors si ce fait les a ennuyés. Jones répond que ça l'a mystifié. Il se demandait s'il n'y avait pas erreur sur la personne. Robert parle d'un vieux schnoque chez Rolling Stone magazine. Jimmy répond quant à lui que cet album est passé complètement au dessus de leurs têtes. Les journalistes ne comprenaient pas ce qui était en train de se passer, tout simplement.
Revient une deuxième fois sur le tapis la citation de Joe Perry (décidément). Cette fois Jimmy répond que cette citation s'applique d'abord à leur musique. led Zeppelin sont ensuite présentés comme les seigneurs sombres du rock dans la 2e partie des années 1970. Après le décès de John Bonham, le journaliste demande à John Paul si ça été une décision très difficile à prendre, l'arrêt du groupe. "Non" répond JPJ, ça a été très facile. "Ce qui a été beaucoup plus dur, c'est de vivre ces temps difficiles."
Plant dit qu'il ne s'est jamais senti aussi vulnérable, que c'était insoutenable. Après les deux semi-échecs de 1985 et 1988, Plant n'a pas abordé le concert de 2007 sereinement. Il avoue qu'il était pétri de peurs extrêmes. De ne pas être à la hauteur, de ne pouvoir retrouver cette magie. "Comme tous ces moments magnifiques dans la vie, que ce soit dans le sport, la littérature, peuvent se produire mais être capable de revenir à celà, de toucher celà. On l'a fait à un moment donné, mais après ...."
Le journaliste revient sur la question de la reformation éventuelle. Robert plant ironise alors : "dommage, il s'était si bien tenu jusqu'à maintenant". Page consulté à part dit qu'il est toujours ouvert à la question. Jones lui, pense que le concert de 2007 est le dernier et rappelle qu'il l'a déjà dit. (et on sent nettement l'émotion poindre derrière.)

Une autre partie du CBS Morning Show (différente de celle dont j'ai déjà donné le lien) où est abordée la question de l'éventuelle REFORMATION.

http://www.cbsnews.com/video/watch/?id=50137175n

Le journaliste dit que Robert a été grognon la veille quand la question est venue sur le tapis.
Robert répond : "ça y est , c'est reparti pour un tour !"
Jimmy réplique alors : "et lors de l'interview de Robert (scène de rue je pense), l'a t'il été, grognon ?"
Le journaliste: "non, il a été plutôt agréable".
Jimmy : "Bon allez Robert, fais ton grincheux, maintenant"
Robert : grognements
John Paul :" Allez, posez-lui la question encore, pour voir comment ça passe ..."
Robert : "Ecoutez, ces quelques jours ont été fantastiques. Bon évidemment, il y a de nouveau la pression. mais il s'agit d'un autre genre de pression. La dernière fois, cela voulait dire jouer comme ça, avoir la capacité physique de le faire, retrouver la capacité mentale d'incarner de nouveau ce que nous représentions, il y a de très nombreuses années, avoir la conviction de pouvoir le faire et être (clap !) complètement focalisé là dessus. Après les gens en font ce qu'ils veulent mais c'était formidable, très bon. Et puis vous vous assoupissez, et soudain vous vous retrouvez entouré de tous ces décideurs étouffants de l'industrie qui vous disent : "Pourquoi est-ce que ..." "As-tu pensé à ..." blah, blah, blah ... Et nous de notre côté, quand on a passé du temps seuls, petit à petit, on est redevenus amis, le lien est redevenu décent, on a un échange entre nous, on en revient d'une certaine manière à rejouer nos personnages, un petit peu à se protéger ... Ca n'est pas donné à tout le monde, j'ai vu ensemble Paul Mc Cartney et Ringo Starr, récemment, mais bon ... tu sais on partage un grand pan d'histoire ensemble, et des affinités. C'est quelque chose qu'il faut savoir apprécier et en retirer de la fierté."
Robert : "Vous en pensez quoi, les gars ?"
John Paul : "Plutôt bon"
Jimmy : "Superbe !"
Journaliste : "je suis sûr qu'on vous a proposé des montagnes d'argent pour ça" [ NDT: la reformation évidemment]"
Robert : Encore là dessus ! Quel dommage, il se débrouillait si bien.

Suite de l'épisode "Grognon un jour, grognon (grumpy) pas toujours" ou comment la télévision américaine déploie tous ses atouts pour tenter de réactiver le mythe musical le plus signifiant à ses yeux de ces 40 dernières années...

http://www.cbsnews.com/8301-505263_162- ... best-band/

Parmi les déclarations à remarquer :

- John Paul Jones dit qu'il n'était pas tant enthousiasmé que ça à l'idée de jouer dans des salles de plus en plus grandes, pour finir en stades. Il dit que cela n'était pas propice à exprimer toutes les subtilités et les nuances de leur musique.

- Jimmy à l'opposé dit qu'ils ont toujours échoué à fournir ce que la demande publique voulait en termes d'accès aux places de concerts. Autrement dit, la demande submergeait les possibilités de l'offre. (et évidemment cette déclaration est totalement en prise avec l'actualité LZ .... mais elle l'était déjà dans les 70's.)

- A la fin de l'interview, on en revient à l'inévitable question que le journaliste rend encore plus précise : "puisque à partir de Black Dog lors du concert de l'O2 vous saviez que vous aviez retrouvé vos sensations et que tout le monde attendait cela de par le monde, et bien pourquoi ne pas avoir continé par une tournée ?"

Robert réplique : "je ne crois pas que tourner dans les stades pour jouer les hits du passé soit satisfaisant. En tant qu'artistes vous devez être créatifs, toujours aller de l'avant."

Journaliste : "Et vous ne pouviez pas trouver moyen de vous servir du concert de l'O2 comme plateforme pour créer du futur ? Qu'en pensez-vous Jimmy ? Je sais que vous êtes ouvert à celà".

Jimmy (embarassé évidemment) :" Attendez un moment, attendez ! Et bien une, deux, puis maintenant cinq années ont passé depuis le concert de l'O2, donc ça fait longtemps maintenant...."

Journaliste (s'adressant à Robert) : Mais, il est dit que c'est vous qui avez développé de nouveaux sujets d'intérêt, et que vous ne vouliez pas de la reformation !

Robert (au pied du mur) : "Non, je veux accomplir des actes ambitieux sur le plan créatif. Ces deux personnes sont mes amis et on partage un important moment de vie créative ensemble. Le leitmotiv c'est "toujours aller de l'avant". Ce n'est pas la fin de l'histoire, maintenant. Tout est à propos de ce que l'on aime."

Et pour conclure, la question (stupide) : "avez-vous eu le sentiment d'être le meilleur groupe de la planète, à jamais ?" Jones et Page répondent par l'affirmative alors que Robert fait preuve de sagesse et d'humilité (pas toujours le cas ...) en déclarant qu'il y avait un tas de groupes britanniques fantastiques dans les années 1970 qui tous partageaient une qualité insulaire qui les rendaient uniques.

Journaliste : "Non, je crois Robert que vous êtes trop dans l'auto-dévalorisation."

Robert : "Comment osez-vous ?!" "Non, je crois que tout le monde était bon, c'est pour cela qu'ils le faisaient d'ailleurs."

ENORME moment de télévision et d'émotion lors des cérémonies des Kennedy Center Honors hier où Led Zeppelin a été honoré par les Américains, et de quelle manière !

http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... y5TCB9JMw#!

On mesure mieux tout ce que représente ce groupe de l'autre côté de l'Atlantique à la vue de toute cette salle levée comme un seul homme pour rendre hommage.

La séquence finale de STH avec Robert Plant en larmes dans le public est incroyable. Ne ratez surtout pas ça.

merci BSB magnifique hommage !! à quand un hommage en France

Super moment.
Merci pour ce lien

en haute qualité pour les inscrits sur dime :

http://www.dimeadozen.org/download.php/433446/Kennedy%20Center%20Honors%20Led%20Zeppelin%20Dec%202%2C%202012.torrent

Sinon ne pas rater également l'hommage à buddy guy même cérémonie dont l'hommage par jeff beck et Beth Hart (dommage qu'on n'est pas eu Beth sur un whole lotta love mais déjà l'avoir sur ce show et la réaction associée ça fait plaisir)

http://www.dimeadozen.org/download.php/433532/Kennedy%20Center%20Honors%20Buddy%20Guy%20Dec%202%2C%202012.torrent

Super, grandiose, géant etc !...
Bon, nous, on a eu la chanson de l'année 2012 qui date des années 1970 interprétée par Garou. Chacun sa culture.

Ils ne voulaient plus chanter STH, du moins RP, car il ne la comprenait plus, mais visiblement celle-ci les touche toujours beaucoup.

robert plant en larme sur stairway......un truc de fou
amen

Bon, il faut quand même prendre cinq ou dix minutes pour revenir sur le cas Stairway To Heaven.

Lors du mini-concert hommage à Led Zeppelin qui se déroule lors des cérémonies des Kennedy Center Honors (et dont j'ai donné le lien plus haut), les soeurs Wilson du groupe Heart en donnent une relecture absolument sublime, accompagnées et légitimées par la présence de Jason Bonham à la batterie, ce qui ne gâche rien.

Il y a fort à dire à ce sujet, à mon sens.

Tout d'abord, essayer de donner des éléments de réponse à la question : pourquoi Robert a t'il été amené à rejeter ce titre emblématique du répertoire Zeppelin pendant tant d'années ? Comment expliquer alors sa réaction récente, toute en émotion, qui semble aller à l'encontre de ce que l'on pensait savoir de son ressenti par rapport à ce morceau-phare, si longtemps occulté ?

Pour ma part, au cours du temps qui a passé, je n'ai jamais douté un seul instant, un seul, que Robert n'ait pas considéré Stairway To Heaven comme une réussite artistique et musicale ultime, tour de force que l'on ne réussit qu'exceptionnellement lors d'un parcours créatif. Ce qui l'a détourné de Stairway To Heaven, comme une lumière trop vive projetée sur sa conscience, dont l'éclat et l'intensité seraient devenus peu à peu insupportables, c'est la DISTANCE qui s'est opérée à un moment dans sa vie entre l'expression de son IDEAL et la REALITE de sa vie au jour le jour. Et cette distance, cette disharmonie, est devenue objet de SOUFFRANCE. On connait l'attachement de Robert au début des années 1960 pour les valeurs hippies et contestataires apparues sur la Côte Ouest des Etats-Unis à la même époque. Stairway To Heaven c'est l'expression parfaite de cet idéal flower power et c'est en même temps un pont jeté à travers le temps en direction d'une tradition spirituelle beaucoup plus ancienne, tradition qui rend légitime l'expression de cet idéal. Avant de se projeter vers le futur et afin de réaliser sa projection, Led Zeppelin s'ancre par des racines profondes dans les traditions passées reculées. Pacôme Thiellement en a parlé de manière brillante et érudite à travers son oeuvre, et bien qu'il n'ait pas épuisé le sujet, je renvoie à la lecture de son livre, car là n'est pas mon propos essentiel.

Au début des années 1980, il faut bien que Robert se rende à l'évidence : sa vie n'est plus qu'un champ de ruines. Son merveilleux groupe n'est plus, son ami d'enfance John Bonham est décédé alors que c'est lui même, Robert, qui l'a convaincu de participer à l'aventure. Son jeune fils Karac est mort, foudroyé, alors que lui se trouvait au loin, de l'autre côté de l'Atlantique et qu'il n'a rien pu y faire. Sa femme et lui se séparent. Et pour couronner le tout, son ancien compagnon préféré d'aventure, son génial alter ego, Jimmy Page, est transformé en spectre erratique.
Toute cette beauté, tout ce génie, toute cette énergie, cette lumière, toute cette fulgurance, tout ce savoir-faire, n'ont finalement conduit qu'à ça : CE CHAMP DE RUINES. Là s'établit LA FAILLE, la blessure occasionnée par le manque de sens qui mettra tant de temps à se refermer. C'est cela qui explique le rejet massif de Robert de Stairway to Heaven, comme une promesse de lumière qui n'a pu être tenue DANS LE TEMPS et qui rend la contemplation de cet IDEAL dorénavant insupportable.

Encore pas mal de choses à dire. A plus tard, car là je n'ai plus de temps pour aujourd'hui.

J'aime, j'attends la suite !

"Stairway" il la massacrait déjà bien en 79-80... à mon avis il en avait simplement marre de devoir la chanter à chaque concert, et que le groupe ne soit connu que pour cette chanson par certaines personnes...

plutôt d'accord avec MrProg la dessus juste ras le bol de cette putain de (bonne quand même) chanson à chanter , mais là à cette cérémonie avec cette orchestration et tous ces choeurs il était en spectateur ce qui est différent qu'être acteur d'ou son émotion palpable ...