Custardpie a écrit:
Et je vous trouve des fois bien sévères avec la qualité du concert........
Bah c'est toujours la même histoire ici avec certains "puristes". C'est à dire : "post-1973, Led Zeppelin ne vaut plus rien. La tournée 1977 est une horreur, la tournée 1980 une abomination, blah blah blah ..."
Ces gens n'ont pas vu Led Zeppelin sur scène en 1977, 1979 et 1980.
De plus, ils se fondent pour établir leur jugement sur l'écoute d'enregistrements table bruts non mixés (au mieux) et au pire de prises audience pourries. On est donc très très loin de la qualité d'écoute et de restitution sonore offerte par un enregistrement multipistes professionnel. Deuxième point.
Et enfin, ce qu'ils occultent complètement, c'est que dans leur soif absolue à écouter et découvrir tous les enregistrements live disponibles, ils font d'une part la démonstration de l'emprise totale qu'a la musique et l'art de Led Zeppelin sur leur vie puisque l'effet est si bon qu'il faut tenter de le reconduire encore et encore dans le temps, par peur de le perdre, et d'autre part qu'à soumettre à un examen au microscope la validité de leur enthousiasme, ils s'exposent par la même à la désillusion puisque les conditions pour que soit produite de manière stable la magie en ce monde sont soumises à l'aléatoire et à l'impermanence.
Moi, je me souviens encore de l'article
Led Zep USA 1977 paru dan Best la même année. Le journaliste y parlait d'une qualité de musique jouée qui saurait encore faire parler d'elle à des générations de distance. Et je me souviens aussi encore de cet éclat, de cette brillance présente dans l'oeil de certains fans américains à la découvert de cet article 15 ans plus tard à Londres lors d'une convention qui s'appelait déjà
Celebration Day.
C'est indéniable que le groupe a connu des périodes sombres, comme des sommets inouïs. Là où les gens qui postent ici se sont trompés, c'est quand ils ont cru que Jimmy Page serait incapable de revenir de l'enfer où il s'était lui même projeté. Et que par cette incapacité, il rendait invalide et futile toute tentative musicale moderne. Que son jeu de guitare était dégradé à tout jamais.
Ce n'est pas l'incapacité de Jimmy à reconduire son niveau de jeu et de créativité qui ont ruiné les rares tentatives de reformation, ni non plus les capacités de Jason, c'est la volonté cachée de Plant à les faire échouer. A ne pas fournir, de manière volontaire et calculée, les conditions de sa réalisation. Quand la focalisation des énergies est réactivée et que la volonté de réussir est présente, on peut encore prétendre à l'excellence.
Maintenant qu'ENFIN Robert a permis à ce que soient réouvertes les portes du pinacle musical que leurs énergies combinées avaient su créer 40 ans plus tôt, souhaitons de tout coeur qu'il s'autorise encore, pour son plus grand bonheur et pour le nôtre, la renaissance de ces instants jubilatoires et régénérateurs.
Atteindre les sommets passés est TOUJOURS accessible. Et j'espère au plus haut point qu'ils en apporteront la démonstration éclatante, tôt ou tard.
L'O2, ce n'est qu'un tour de chauffe.